Que faisons-nous?

Produits – Innovation

Avec un capital initial de 2 000 oliviers, nous avons commencé à produire de l’huile d’olive extra vierge et à élaborer neuf variétés distinctes d’huiles aromatisées. Nous transformons également des légumes frais en chutneys, confitures et jus, et fabriquons des baumes réparateurs à base d’huile d’olive biologique et de cire d’abeille.

Nos activités apicoles sont tout aussi essentielles, nous permettant de récolter un miel crétois d’une qualité exceptionnelle, issu des herbes aromatiques et des forêts de pins de l’île.

En alliant tradition et savoir contemporain, nous créons des produits uniques et innovants. Nous soutenons les producteurs qui partagent notre philosophie et notre engagement envers la protection de la nature — afin d’offrir ensemble de meilleurs produits pour nos familles et les vôtres.

Nos produits sont d’une qualité remarquable, récompensés par plusieurs prix internationaux. Ils sont fabriqués en quantités limitées, avec des disponibilités adaptées aux besoins de nos clients privilégiés.

Distinctions

PRIX INTERNATIONAUX

20e Concours International « Les Huiles du Monde », AVPA – Paris 2022 Catégorie : Huiles assemblées et aromatisées

  • Médaille d’argent 2022 décernée à la KOINSEP EPTASTIKTOS pour son huile d’olive aromatisée à la rose, produite par Giorgos Tomadakis
  • Médaille de bronze 2022 décernée à la KOINSEP EPTASTIKTOS pour son huile d’olive aromatisée au basilic, produite par Giorgos Tomadakis

Concours national Prix AUTHENTIC TASTE OF GREECE, 2021  Médaille d’or 2021 pour nos chutneys et confitures de légumes, producteur : Manos Kalyvas

Reconnaissance locale

Prix d’Excellence Entrepreneuriale 2016 de la Chambre de commerce du Lassithi, pour notre contribution au développement économique de la region

Prix de l’Entrepreneuriat 2018 de l’Association de Développement des Femmes Entrepreneures de Crète

Oliviers millénaires

Certains de ces arbres ont jadis abrité les Minoens sous leur ombre. Leurs troncs ont senti le passage de nombreux conquérants ; leurs racines sont imprégnées de sueur, de larmes et de sang. Ils ont nourri nos ancêtres, vécu aux côtés d’innombrables générations — et même de beaucoup d’entre nous aujourd’hui.

Encore aujourd’hui, ils se dressent comme des témoins vivants et incontestables de notre histoire. Ils ont des récits à transmettre. Nous passons souvent à côté d’eux.

Écoutons ce qu’ils murmurent… Offrons-les en cadeau à nos enfants et petits-enfants. Donnons-leur la chance d’aimer — et d’être aimés par — ces arbres. Ils sont notre héritage et notre culture.

À travers la Crète, de nombreux oliviers millénaires ont survécu jusqu’à nos jours. Certains remontent à l’époque minoenne.

Le plus ancien serait l’olivier de Kavousi, dans la région du Lassithi, où est basée notre coopérative. Il daterait du XVe siècle avant notre ère, avec une circonférence de tronc de 22,10 mètres et un diamètre de 7,10 mètres. Ses coordonnées sont 35.11521, 25.86077 (ou 35°06’54.8″N 25°51’38.8″E), à une altitude de 252 mètres.

Dans tout le Lassithi, des centaines d’oliviers centenaires parsèment le paysage, formant souvent des groupes de bosquets distincts. Beaucoup proviennent de la période minoenne, d’autres ont été plantés — ou greffés sur des oliviers sauvages — à l’époque romaine, et d’autres encore sous la domination vénitienne au XIIIe siècle de notre ère. Plusieurs ont également été plantés à la fin du XVIe siècle, encouragés par les Ottomans pour fournir des matières premières à la fabrication de savon ou pour l’exportation vers Marseille.

 

Dans le cadre de notre engagement continu pour la mise en valeur et la protection du patrimoine culturel, nous mettons en œuvre un programme de recensement des oliviers millénaires. Notre objectif est de préserver ces monuments vivants et de les promouvoir comme points d’intérêt pour les visiteurs, à travers une signalétique adaptée et la création de parcours thématiques.

Un point d’accès Wi-Fi a été installé sur le parking central d’Ierapetra (sous l’ancien bâtiment de la mairie), permettant aux visiteurs de se connecter à notre site web et d’explorer une carte numérique des oliviers recensés.

À ce jour, en collaboration avec 60 propriétaires fonciers et producteurs, nous avons documenté plus de 400 oliviers anciens, dont l’âge moyen est estimé à 1 350 ans. Le plus vieux arbre de notre programme se trouve dans la région de Makrylia, à Ierapetra, et serait âgé d’environ 2 900 ans.

Parallèlement, nous organisons des actions de sensibilisation et des activités éducatives — telles que des conférences, des séminaires et des événements musicaux — afin de renforcer le lien entre les habitants et la culture de l’olivier, et d’encourager l’adoption de pratiques agricoles durables.

Cette initiative ne vise pas seulement à préserver les oliviers millénaires, qui représentent une part essentielle du patrimoine culturel immatériel de la Crète, mais aussi à honorer l’héritage plus vaste de l’oléiculture dans notre région.

Le Patriarcat œcuménique

En octobre 2015, le président de la KOINSEP EPTASTIKTOS, M. Remediakis, a rendu visite au Patriarcat œcuménique de Constantinople et a offert à Sa Sainteté le Patriarche œcuménique Bartholomée une édition collector d’huile d’olive produite à partir d’oliviers millénaires. Lors de cette visite, une « fille » de l’olivier minoen d’Azorias, à Kavousi, a été plantée dans le jardin du Patriarcat, sous la bénédiction de Sa Sainteté.

En décembre 2017, M. Daskalakis, membre du conseil d’administration de la KOINSEP EPTASTIKTOS, a eu l’honneur de rencontrer Sa Sainteté le Patriarche Bartholomée lors d’une audience officielle. Au cours de cette rencontre, le programme de gestion durable des oliviers anciens a été présenté. Cette initiative comprend la création de parcours culturels à travers les bosquets anciens, l’organisation de séminaires éducatifs et la récolte des olives de ces arbres historiques.

Avec une profonde sensibilité pour la protection du patrimoine naturel et culturel, Sa Sainteté le Patriarche Bartholomée a adressé une lettre exprimant sa bénédiction pour l’ensemble du programme dédié à la sauvegarde des oliveraies anciennes de Crète.

Les photographies accompagnant ce texte illustrent les rencontres de Sa Sainteté avec les membres du conseil de la KOINSEP EPTASTIKTOS, M. Remediakis et M. Daskalakis, ainsi que la lettre de bénédiction du Patriarche pour notre initiative.

Documentation et mise en valeur

Grâce aux efforts volontaires de nos membres coopérants et en collaboration avec des propriétaires fonciers locaux, nous avons recensé à ce jour plus de 400 oliviers millénaires, dont l’âge moyen est estimé à 1 350 ans. Chaque fiche comprend un contact direct et un entretien avec le producteur, une documentation photographique, les coordonnées GPS et les mesures de la circonférence du tronc (à la base et à 90 cm de hauteur) pour estimer l’âge. Nous collectons également des informations sur l’histoire locale, la gestion des terres et les pratiques culturales.

Programme d’adoption – Olivier millénaire

Nous contribuons à la protection des oliviers millénaires. En adoptant l’un d’eux, nous lui donnons un nom, apprenons à en prendre soin et établissons un lien avec le propriétaire-producteur local pour partager récits et traditions. À travers ce lien, nous découvrons la Crète authentique et marchons aux côtés de son patrimoine vivant. Notre lien : l’olivier millénaire.

Les parrains adoptifs peuvent visiter leur arbre, goûter son huile et même séjourner dans la région environnante. Une contribution annuelle est requise, selon les services inclus.

Formules d’adoption

Adoption de base Adoption d’un olivier millénaire. Comprend : – Présentation au propriétaire-producteur – Délivrance d’un certificat d’adoption – Installation d’une plaque avec l’inscription choisie par le parrain – Mises à jour régulières sur la culture et l’entretien de l’arbre – Visite optionnelle de l’arbre et de son emplacement Contribution : 100 €, dont 50 € versés directement au propriétaire de l’arbre.

Option intermédiaire Formule de base + 10 litres d’huile d’olive du producteur Contribution : 200 €, dont 150 € pour le producteur et 50 € pour le programme.

Option complète Formule intermédiaire + séjour de 2 nuits pour deux personnes dans un hébergement local Contribution : 350 €, couvrant l’ensemble des prestations et les frais d’hébergement.

Récolte et pressage des olives

Chaque année, à l’occasion de la Journée mondiale de l’huile d’olive (fin novembre), nous récoltons les olives des oliviers millénaires en collaboration avec des producteurs individuels. Cet événement attire des visiteurs et inspire des célébrations culturelles en l’honneur de cette journée spéciale.

Les olives sont pressées à froid pour produire une huile d’olive extra vierge, mise en bouteille dans un emballage collector en édition limitée. Les recettes soutiennent les producteurs et financent le développement du programme. Une partie des bénéfices est également reversée à l’hôpital général d’Ierapetra.

Il s’agit d’un patrimoine unique au monde — un trésor culturel vaste et largement méconnu. Nous œuvrons à sa protection et à sa promotion, au bénéfice de notre communauté locale et bien au-delà.

Itinéraires culturels

Au-delà de ses activités productives et de la gestion durable des oliviers millénaires de Crète, EPTASTIKTOS a conçu six itinéraires culturels à travers les districts locaux d’Ierapetra. Ensemble, ces parcours forment un réseau cohérent qui invite les visiteurs à découvrir l’identité culturelle de chaque village, à rencontrer les habitants et à explorer la beauté naturelle de la région — tout en visitant des oliviers anciens.

À ce jour, plus de 400 oliviers millénaires ont été recensés, avec un âge moyen estimé à 1 350 ans.

Chaque itinéraire s’étend sur une distance de 2 à 4 kilomètres et comprend quatre arrêts thématiques, où sont organisés des ateliers spécialisés.

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Saint-Stéphane

Saint-Stéphane est un village de montagne qui appartenait autrefois à la province de Sitia et qui, aujourd’hui sur le plan administratif, fait partie de la municipalité d’Ierapetra. Il est situé sur les pentes sud du mont Thryptis, intégré au réseau européen NATURA 2000. Il est à 30 kilomètres à la fois d’Ierapetra et de Sitia.

Construit à une altitude de 453 mètres, le pittoresque village de Saint-Stéphane est un exemple caractéristique de la culture montagnarde du peuple crétois. Sa position privilégiée offre une vue unique sur la mer de Libye, tandis qu’à moins de six kilomètres, les habitants et les visiteurs peuvent profiter des belles plages de Makry Gialos.

Son nom actuel est dû à l’impressionnante église de Saint-Stéphane, qui se distingue par son architecture particulière, sa décoration intérieure et extérieure. C’est également le principal point de repère du village, avec la petite place à côté de laquelle les habitants se réunissent dans les cafés. Saint-Stéphane se distingue par son architecture dense et ses ruelles tortueuses pavées. Remarquable est le Kimeri, la source restaurée du village avec son arc caractéristique, où les femmes lavaient leur linge à une époque où l’eau n’avait pas encore atteint les maisons du village.

Au sommet de la colline escarpée et abrupte du village, se dressait autrefois le « Kastelos » ou « Fortetza ». Une forteresse vénitienne qui est censée avoir été construite sur les fondations d’une acropole, probablement datant de l’époque géométrique.

Les cafés de la région accueillent toutes sortes d’événements, des foires d’échange pendant la journée aux soirées d’apprentissage de la lyre et du bouzouki pour les étrangers de la région. Un exemple caractéristique est un résident originaire de Belgique, qui après avoir voyagé à travers toute la Crète, a finalement décidé de s’installer définitivement à Saint-Stéphane pour y établir son propre petit observatoire astronomique, où chacun peut désormais profiter du ciel étoilé tout au long de l’année.

Orino

Le village Orino tire son nom de sa situation montagneuse. Les habitants le prononcent Orno. On dit qu’il a peut-être aussi pris son nom des nombreux vautours qui nichent dans la région. Le Gypaète barbu, un type de vautour, y est présent et est protégé car il est menacé d’extinction. Lors du recensement vénitien de 1583, le village était mentionné sous le nom d’Orno et comptait 217 habitants. L’archéologue anglais Evans mentionne la présence de vestiges antiques aux sites de Lenika et de Skafi. Il y a le toponyme de Solomos, peut-être d’après la famille Solomos qui y vivait et les ruines d’une ancienne tour. Dans l’église paléochrétienne de la Transfiguration du Sauveur, il y avait une inscription « Un général byzantin est arrivé ici ».

Le village est plein de sources, d’eau et de forêts, où l’on trouve l’une des rivières les plus impétueuses de Crète. Ses sources se trouvent haut dans le plateau de Ampelia sur les pentes du Thryptis et du Papoura. Elles forment rapidement une rivière, qui après avoir traversé la place du village, pénètre dans le sauvage Gorge de la Montagne. La rivière continue son cours pour former, plus bas, la principale partie de randonnée, le Gorge des Papillons Rouges qui débouche sur Koutsoura après 3-4 heures de marche. Malgré les graves dommages causés par un incendie en 1993, la végétation est encore dense et la gorge reste un poumon vert. Le Gorge des Papillons Rouges est très facilement accessible, bien balisé et avec un sentier bien visible, qui commence essentiellement à partir de l’église byzantine du Christ. Pendant les mois d’hiver et de printemps, en raison de la verdure, des eaux, des lacs et des cascades qu’elle crée, c’est un endroit d’une beauté unique. Pendant les mois d’été, étant donné qu’une grande partie est exposée au soleil, il devient plus difficile et il faut beaucoup d’eau et un chapeau. Son nom est dû aux papillons rouges qui volent à travers les buissons, mais malheureusement ces dernières années, leur population a considérablement diminué. Sur le chemin, en plus des sites naturels, vous rencontrerez également l’église du Christ Seigneur et la vieille église extérieure peinte de Saint Dimitri, datant du 12ème siècle.

Kato Chorio

Il est situé au milieu de l’isthme d’Ierapetra à égale distance (7 km) des mers crétoises du Nord et du Sud. Il se compose des villages d’Episkopi, de Kato et Pano Chorio, de Papadiana et du hameau de Thripti.

Il est habité depuis le Néolithique et une grande partie de la communauté a été désignée comme site archéologique. La plus ancienne statue d’une déesse antique (5 700 av. J.-C.) a été trouvée près de Kato Chorio et se trouve aujourd’hui au musée d’Héraklion.

Pendant toutes les périodes historiques, les villages ont joué un rôle important en raison de leur position stratégique (aux portes de la ville d’Ierapetra du Nord) et grâce à l’économie agricole développée. Le château turc de Kazarma (= camp) à Episkopi est préservé, ainsi que le fort des Italiens à l’entrée de Kato Chorio. On observe également dans de nombreux bâtiments en pierre des éléments architecturaux de la période vénitienne et de la période ottomane. Sur la place d’Episkopi, l’église centrale était le siège du diocèse d’Ierapetra (d’où le nom du village) et a été construite au début du XXe siècle à l’emplacement de la Panagia Eftatruli (avec sept coupoles). En fait, de nombreux éléments structurels de l’ancienne église ont été utilisés. Très près de cette place, on trouve l’église d’Agios Georgios et Agios Charalambos, avec un magnifique iconostase sculpté, dont le narthex gauche a été construit au 11ème siècle et le reste au 16ème siècle. Tous les villages et la campagne environnante sont ornés de petites églises pittoresques.

Également dispersés dans les villages, des parties des anciens pressoirs à huile sont préservées, notamment à Kato Chorio, qui a été un important centre avec une richesse significative grâce à la culture de l’olivier développée. Les oliveraies environnantes sont ornées d’oliviers millénaires âgés de 400 à 1200 ans. On les trouve dispersés dans les oliveraies, aux bords des jardins et des sentiers. Plusieurs d’entre eux, depuis l’époque ottomane, forment même des oliveraies entières.

La région et le hameau de Thripti sont également connus pour leurs vignobles (parmi les plus anciens d’Europe) avec la variété locale « liatiko ». A Thripti, certains des anciens hameaux (magatzedes dans le dialecte local) sont encore préservés aujourd’hui, où les habitants allaient passer les mois d’été.

Il y a aussi plusieurs sources qui coulent toute l’année, comme par exemple à Kato Chorio avec la fontaine centrale construite en 1903, aux sources de Kefalovrysi à Pano Chorio, et à Thripti.

Aujourd’hui, la désertion a frappé les villages, ce qui signifie qu’il y a environ 500 habitants sur les 1000 et plus, et la culture de l’olivier décline également. Il est caractéristique que dans les années 60-70, l’école primaire de Kato Chorio comptait plus de 300 élèves et aujourd’hui elle en a moins de 50. Ces dernières années, de nombreuses vieilles maisons en pierre sont rénovées par des citoyens d’Europe occidentale qui choisissent la région soit pour des vacances, soit pour y résider de manière permanente.

La région est idéale pour les visites et les séjours paisibles, les repas sur les places centrales des villages, la promenade dans les ruelles pittoresques, la découverte de la vie rurale et des produits crétois, les randonnées pédestres, comme par exemple vers la chapelle du Prophète Elie à Kato Chorio, à Pano Chorio et aux sources de Kefalovrysi, dans le hameau de Thripti.

Kavousi

Kavousi est un village de la municipalité d’Ierapetra, avec une population de 550 habitants. Son nom provient probablement des « kavousia », de petites cuves d’eau partagées par les habitants pour leurs besoins de survie. Aujourd’hui, le village a beaucoup d’eau, à la fois des sources de montagne et des puits de forage.

Il est construit au pied de la montagne Kapsas, au nord du massif montagneux de Thripti, à une altitude de 140 mètres, à 3,5 km de la mer.

Il possède des sites d’une beauté naturelle rare et des sites archéologiques d’un grand intérêt, tels que l’Acropole d’Azoria, le Plai du Château, le Vrontos, l’île minoenne de « Psira », le Chryso Kamino et 113 autres points au total. Il compte également 8 églises byzantines peintes d’un grand intérêt. Son point de référence principal est l’Ancienne Olive d’Azoria, le plus grand olivier monocoque connu au monde, probablement le plus ancien. Il est le seul olive officiellement déclaré monumental (Journal officiel 3912/25-10-2019) et attire chaque jour des centaines de visiteurs.

Les produits de la région sont l’huile d’olive, les herbes aromatiques, les légumes et les vignobles.

Selakano / Christós

Le nom Christós, le mythe raconte qu’il provient d’une image du Christ, trouvée là-bas. On dit que quelque chose brillait sur la montagne et qu’ils sont montés depuis Myrto pour voir ce qui se passait, et là où brillait la lumière, ils ont trouvé l’image du Christ. Sélakano a pris son nom, probablement de sa position naturelle (selle) entre les montagnes.

Un village perché à 550 mètres d’altitude, littéralement perché sur un rocher. Un lieu avec beaucoup d’eau, avec une belle et la plus grande forêt de pins de Crète. Ce n’est pas exagéré de dire que c’est la ruche de la Crète, accueillant chaque année plus de 130 000 ruches d’abeilles de chaque coin de l’île.

Les anciens connaissaient bien la puissance de la nature. Habiles constructeurs de pierre, ils ont exploité la force de l’eau et ont utilisé des moulins à eau pour divers travaux. Leurs vestiges sont encore là. Le cimetière et le moulin à huile du village sont des monuments qui impressionnent par leur architecture.

Élevage, apiculture, cultures, huile. La région était et est autosuffisante. Une vieille histoire que vous entendez des habitants est que dans les anciens temps, tous les échanges se faisaient en unité de mesure d’huile d’olive et d’orge ! Pas de monnaie, seulement la drachme à l’époque.

La région produisait et produit parmi les meilleures huiles de qualité, autour de 500 tonnes chaque saison. Les haricots de Sélakano sont également célèbres. Sélakano est une vallée naturelle, dans le sud du massif du Dikti, au pied des monts Lasithiotes, à 900 mètres d’altitude. Un paradis sur terre, pour ceux qui ont réussi à y vivre même un peu ! Toute la région est intégrée dans le réseau européen NATURA 2000.

Abandonné, négligé par l’État et non protégé par l’homme.

Dans la communauté locale, il y a plusieurs vieux oliviers de plus de 1000 et même 2000 ans qui témoignent de l’histoire du lieu. De vieux chênes-lièges, âgés de 800 à 1800 ans, ont également été enregistrés et marqués sur la route de Sélakano.

Sa beauté naturelle est unique. Sa flore aussi. Un lieu idéal pour que les jeunes apprennent et que les plus âgés se souviennent de tous les travaux que les gens faisaient autrefois et de la merveilleuse vie qu’ils menaient en harmonie avec la nature.

Cette région traverse l’un de nos sentiers culturels. En parcourant ce sentier, le visiteur entrera en contact avec des oliviers centenaires, des paysages naturels uniques, les habitants de la région et leurs traditions, tout en dégustant les produits locaux qui rendent l’alimentation crétoise incomparable et revigorante.

Myrtos

Myrtos est l’une des perles de la Crète, c’est un charmant village côtier du sud-est de la Crète, à 14 kilomètres d’Ierapetra.

Myrtos, qui compte environ 500 habitants aujourd’hui, selon la plaque de pierre encastrée sur la première maison construite, celle du capitaine Yannis Daskalakis de Fasoula, a été fondé en 1890. La plupart des habitants viennent des villages de montagne, principalement de Gdochia. À l’époque, les habitants vivaient dans les montagnes, craignant les pirates qui faisaient souvent des raids pour piller et se ravitailler. Près du village, on trouve de nombreuses découvertes archéologiques, témoignant du fait que la région était habitée depuis longtemps par les Minoens, les Romains, etc. À l’entrée est de Myrtos, le visiteur rencontre le site archéologique de la Tour Koryfi (2200-1450 av. J.-C.), tandis qu’à la sortie ouest se trouvent les ruines d’une villa romaine. À l’ouest, à 3,5 kilomètres, se trouve le site archéologique de Fournos (2800-2200 av. J.-C.). Il y a une petite collection archéologique et ethnographique avec une entrée depuis la cour de l’ancienne église de Saint Antoine (1853). À l’extrémité est du village se trouvent les embouchures de la rivière (portant divers noms tels que Kryos Potamos, Sarantapigos, Sarantapichos, etc.) qui est une zone protégée intégrée dans le réseau des petits habitats humides de Grèce. À 2 kilomètres des embouchures se trouve un pont de pierre à 3 arches, d’une beauté incomparable, construit en 1889.

Les habitants modernes se consacrent à l’agriculture et au tourisme. On produit une excellente huile d’olive à partir des nombreuses oliveraies centenaires, tandis que les oranges, les mandarines, les citrons et les pamplemousses, du verger – le joyau du village, sont d’une saveur et d’une qualité exceptionnelles. Myrtos compte des fans fidèles qui viennent chaque année en vacances, profitant d’un climat magnifique avec des hivers doux et des étés chauds. Sa plage sans fin, avec son sable noir, accueille chaque année de nombreux visiteurs, tandis que dans les tavernes situées soit sur la promenade côtière, soit dans les petites ruelles, tout le monde savoure les délicieuses saveurs crétoises, au son d’une musique live à faible intensité !

Code d’éthique – Responsabilité d’entreprise

Avec nos producteurs partenaires, nous développons des relations de coopération fondées sur la bonne foi et la volonté des deux parties.

En particulier pour les oliviers séculaires, nous cherchons à inculquer aux propriétaires le fait qu’ils n’ont pas en réalité une propriété élevée, mais leur héritage, et qu’ils constituent une partie précieuse du patrimoine culturel de la Crète, de leur histoire familiale, et notre objectif commun est de les protéger, de les mettre en valeur et de préserver les arbres à long terme.

Cette image illustre le processus de documentation d’un olivier millénaire.